Conférences / débats / témoignages, Découverte de lieux de conflits

Séance de commémoration et de souvenir au camp de concentration Hinzert

Le 18 novembre 2018 a eu lieu une séance de commémoration au camp de concentration Hinzert qui se trouve à quelques dizaines de kilomètres de la frontière luxembourgeoise. Ce sont les Jusos (Jeunesse socialiste) et l’association pour la promotion du camp « Förderverein Gedenkstätte KZ Hinzert e.V. » qui ont invité pour la trente-cinquième fois à cette rencontre.
A 13 heures un groupe de personnes est parti de la localité de Reinsfeld pour parcourir à pied les 4 km jusqu’au mémorial construit à l’endroit où était situé le camp de concentration pendant la guerre.
C’est sur ce chemin que les prisonniers poussaient seule force de leurs bras les chariots du camp jusqu’à la gare de Reinsfeld pour aller y prendre les vivres et le charbon dont on avait besoin au camp.

A 14 heures 15 commençait la séance proprement dite à l’intérieur du mémorial. Le porte-parole de la Jeunesse socialiste, M. Kevin Mangrich, remercia les nombreuses personnes et personnalités venues pour l’occasion. Il ne manqua pas de parler de la situation critique en Allemagne, où le parti de droite « AfD » inquiète les partis établis depuis longtemps pour ses prises de positions extrémistes envers les (nouveaux) migrants. Il insista sur l’importance de se souvenir des horreurs commises par les nazis pour les jeunes générations.
Ensuite c’était au président du « Förderverein Gedenkstätte KZ Hinzert », M. Dieter Burgard, à situer la problématique du vivre-ensemble et de la commémoration des pages noires de l’Allemagne nazie dans le contexte européen. Pour lui, c’est au niveau de l’Europe qu’il faut mettre les bons jalons pour assurer un bon vivre ensemble dans le futur.
Des entractes musicaux furent assurés par la chanteuse Amei Scheib de Sarrebruck. C’étaient surtout des chansons de la résistance et des chansons yiddish.

Le conférencier du jour, le Luxembourgeois Henri Juda,  prit ensuite la parole pour rappeler l’importance du camp de concentration de Hinzert dans  la mémoire collective luxembourgeoise. Sa propre famille juive se réfugia vers 1935 au Luxembourg devant l’Allemagne nazie et avait le courage d’établir déjà vers 1950 un commerce en Allemagne, et ceci au dépit du fait que deux mères et 9 membres de la famille aient péri dans les camps d’extermination Sa mère avait survécu les affres d’Ausschwitz.

Toutes les générations restent traumatisées jusqu’à aujourd’hui par ce qu’a vécu la génération de la guerre.
M. Juda critiqua au passage le fait que l’historiographie luxembourgeoise de la Deuxième Guerre Mondiale a longtemps oublié la shoah et de relever que la commission administrative faisant fonction de gouvernement ainsi qu’une partie du peuple luxembourgeois avait collaboré avec l’occupant nazi. Ainsi  quelques 1.500 Luxembourgeois étaient entrés librement dans la Waffen-SS et qu’en six mois 65.000 Luxembourgeois (sur une population de 300.000) ont adhéré au mouvement populaire allemand (Volksdeutsche Bewegung).
Jusqu’à une époque récente, les 4.000 Juifs qui avaient été forcés de quitter le Luxembourg dont plus de 1.200 victimes assassinées dans la Shoah n’ont tout simplement pas fait partie de la mémoire collective de la Deuxième Guerre Mondiale.
Selon M. Juda il paraît qu’ une loi de 1969, jamais révisée depuis, accorda le titre de « victime du national-socialisme » aux résistants, aux exilés et aux enrôlés de force mais pas aux Juifs, même pas ceux qui ont survécu aux camps de concentration.
Le conférencier ne manqua pas de louer toutes les initiatives politiques et éducatives contemporaines qui cherchent à faire connaître aux jeunes les nombreuses facettes du racisme ou du nationalisme et des camps de concentration , guerres et génocides qui continuent à engendrer tant de malheurs  à des millions de personnes.
Il conseilla aux jeunes de continuer à apprendre et à s’intéresser à l’histoire des peuples européens afin de comprendre les mécanismes d’une société civile face à des dictatures
En citant Paul Sobol , un des derniers survivants d’Auschwitz qui continue à témoigner devant des milliers de jeunes il insista  qu’il est primordial de défendre  le grand projet d’une Europe unie et pacifique et de s’investir activement contre  des partis qui, au nom d’idéologies nationalistes, sont de nouveau en train de prêcher la haine et l’exclusion des étrangers.
M. Juda répondit encore à de nombreuses  questions du public visiblement ému par ses mots et rappels des souffrances de sa mère il est allé déposer, avec le président des Jusos , M. Mangrich, une gerbe  au pied du Mémorial de Hinzert , réalisé par Lucien Wercollier et dédié aux morts de Hinzert et de tous les résistants au nazisme.

Le tout se termina par une discussion libre autour d’une tasse de café et d’un gâteau offert par les organisateurs.

Interviews, articles dans les médias

Émission à radio ARA

Les élèves Noémie Marques, Anne Wagner et Lea Belche de l’option radio du Lycée de Garçons d’Esch-sur-Alzette (LGE) ont réalisé le jeudi 22 novembre 2018 une émission sur les antennes de radio ARA au sujet des activités de l’association « Pour la Paix et contre la Guerre ».

Étaient invités le président de l’association, Claude Pantaleoni, et les élèves Kristina Markovic et Max Bartholmé, tous les deux étudiants au LGE. Étant empêchée au dernier moment, Kristina a donné une interview préenregistrée sur comment toute sa vie est marquée jusqu’à aujourd’hui par la guerre entre la Serbie et le Kosovo, guerre qui a eu lieu entre 1991 et 1995.  Ses parents fuient en 1995 Sarajevo sous les tirs et au milieu des meurtres quotidiens. Kristina naît dans un camp de réfugiés en Serbie. Elle aboutit finalement au Luxembourg où elle a grandi  dans un foyer de l’Etat. Max raconte pourquoi il s’intéresse aux guerres du 20e siècle et celles en cours aujourd’hui, et comment il participe à l’asbl. Le président de l’asbl retrace les débuts de l’association jusqu’à sa création en 2017. Sont brièvement énumérés ensuite les objectifs qu' »Ad Pacem » (autre nom de l’asbl) s’est donnés : ce sont l’aide à des réfugiés des guerres en Europe (en ce moment surtout en Ukraine), la diffusion d’informations dans nos médias sur les guerres en Europe qui sont en cours ainsi que la formation à une culture de la paix, à développer surtout avec des  jeunes. Au cours de l’interview sont aussi montrés quelques voies et projets pour les mois à venir.

Découverte de lieux de conflits

Sortie culturelle et éducative avec des jeunes à Verdun

2018 est le centenaire de la fin de la Première Guerre mondiale. Notre région a souffert beaucoup pendant cette période, des centaines de milliers de soldats et de civils ont étés tués, des villages entiers détruits.
La connaissance de notre propre histoire et la commémoration sont une partie importante de toute culture de la Paix. Voilà pourquoi le 7 juillet 2018 notre comité et des jeunes membres de notre association ont fait une visite à Verdun et ses environs, sur le site de la bataille de Verdun.

Nous avons visité l’Ossuaire de Douaumont, qui abrite les restes de plus de 100.000 soldats.

Le soir nous avons assisté au spectacle « Des flammes à la lumière », qui évoque la Première Guerre mondiale et plus particulièrement la bataille de Verdun de 1916.
Ce spectacle est organisé chaque été depuis 1996 par l’association « Connaissance de la Meuse » dans l’ancienne carrière d’Haudainville, au sud de Verdun, dans le département de la Meuse.

 

 

 

 

Nous avons reçu les réactions suivantes de nos jeunes membres :
(Une traduction en français suivra en septembre.)

– Joaquim :
Ech hun et gutt fonnt dass mer deem Krich vu virun 100 Joer méi no komm sinn an e bësse besser konnte verstoen, wéi et deene Leit déi an eisem Alter an de Krich gaange sinn ergaangen ass. Doduerch dass esou Initiativen ënnerholl ginn gëtt et méi schwéier de Krich an seng Auswierkungen ze vergiessen an ech hoffen, dass duerch esou Initiativen Leit géint den Krich drängt an dozou inspiréiert méi friddlech ze ginn a méi seng Matmënschen ze toleréieren.

– Luca :
Also ech hu gutt font, dass mier esou vill verschidde Saachen iwwert de Krich gesinn hunn an ech vu menger Säit aus Neies geléiert hunn. Et war witzeg an interessant.

– Liz :
Ech hunn et gutt fonnt, dass mer eng aner Siichtweis vum Krich kruten ewéi een se an der Schoul kritt. An der Schoul kritt een Zuele gesot vu Leit wou gestuerwe sinn an et liest een driwwer ewech, mä wann een dann am Ossuaire steet an all déi Nimm gesäit dann iwwerleet ee vill méi an et realiséiert een eréischt, dass dat net nëmmen Zuele wuare mä Mënschen wou esou al wuaren ewéi ech oder manner.

– Philippe :
Ech appreciéieren et, dass d’Studente vun der asbl net einfach op der Säit gelooss ginn, mee dass och aktiv de Kontakt mat hinne gesicht gëtt an an dësem Fall suguer eppes mat hinnen ënnerholl gëtt.
Den Ausfluch selwer war natierlech och super flott an informativ.
Den Highlight vum Dag war fir mech awer definitiv owes de Son et lumière, well ech mer näischt esou Impressionnantes erwaart hätt, mee éischter eppes a méi klengen Dimensiounen.
Dowéinst huet dat mech dann och ganz positiv iwwerrascht!

– Max :
Mat dësem Bréif well ech der Organisatioun „Pour la paix, contre la guerre“ schrëftlech Merci soen, dat se mir erlaabt huet, op Verdun kennen ze goen.
Eis Visitt huet jo bei dem Denkmal „Ossuaire du Douaumont“ ugefaangen, wat mech vill beandrockt huet.
Duerno ass et weider gaangen bei de Spektakel vun « Des Flammes à la Lumière ».
Et war ganz impressionnant, wei realistesch d’Kulissen ausgesinn hunn. Déi verschidden Zeenen, déi duergestallt goufen, hu mech immens beandrockt. Et ass schonn erschreckend, wann een iwwerleet, dat des Duerstellungen eng Realitéit widderspigelen, déi sech virun enger Zäit tatsächlech esou ofgespillt huet.
Zum Schluss well ech nach soen, dass mir déi Visitt op Verdun ganz gutt gefall huet, an dass et fir mech eben ganz interessant war, fir ‘mol esou eppes kennen live ze erliewen, a net nëmmen a Filmer oder Dokumentatiounen.

– Nathalie :
Visite op Verdun huet mer ganz gut gefall, ech hun Show owes ganz spannend an intressant fonnt. Och Vitise Ossuaire war intressant an ech hun et och flott fonnt dass mer dann all zesummen zu Verdun op enger Terrasse sutzen.

Actions de soutien pour l'Ukraine

Activités récentes

Notre association a reçu dernièrement différents dons pour soutenir les victimes de guerre.
– Nous remercions toutes les personnes qui ont fait un don (580€) lors de la première communion de Daniel Pantaleoni.


– Au Lycée de Garçons d’Esch-sur-Alzette, des élèves de différentes classes ont contribué à la vente de gâteaux au profit de notre association. Cette action qui a eu lieu du 7 au 18 mai nous a rapporté 485€, somme qui sera versée intégralement aux victimes de la guerre dans l’est de l’Ukraine.

                          

Au cours du mois de mai, nous avons envoyé 1.220€ pour soutenir différentes familles et étudiants déplacés internes en Ukraine en raison de la guerre.

Assemblées générales

Compte rendu de notre 1re assemblée générale 2018

L’assemblée générale de l’Asbl a eu lieu lundi 30 avril 2018 de 20 heures à 22 heures. Étaient présents le comité et trois membres. Sept autres membres s’étaient excusés.

Lors de son mot de bienvenue, le président a rappelé les motifs de la création de l’Asbl, qui avait été précédée d’une initiative privée “Pour la Paix et contre la Guerre” depuis 2015.Il a ensuite rappelé les objectifs principaux de l’association.

Le secrétaire a fait un rapport détaillé des activités depuis la création de l’Asbl jusque fin mars 2018.

Le trésoirer a présenté la situation financière de l’Asbl. Celle-ci a été confirmée par Mme Myriam Clémence, réviseur de caisse, qui a contrôlé les comptes.

La vice-présidente a présenté un budget prévisionnel surtout des aides pour les victimes de guerre, et des dépenses prévisionnelles concernant les activités d’information et de sensibilisation qui ont comme but la culture de la paix. Toutes les propositions ont été acceptées à l’unanimité.

La première assemblée s’est clôturée avec un pot de l’amitié.

Conférences / débats / témoignages

Prise de position

Par les médias, nous avons appris la nouvelle de l’arrestation de Madame Nadiia Savchenko. Nous espérons que la justice ukrainienne pourra faire toute la lumière sur l’accusation qui est portée contre elle et que la vérité soit connue.

La visite de Madame Savchenko dans notre Grande Région, où nous l’avons accompagnée, nous a bien fait comprendre la gravité de la situation dans laquelle se trouve l’Ukraine du fait de la guerre contre la Russie dans l’est du pays.

Toutes les interviews que Madame Savchenko a données aux organes de presse lors de son passage peuvent éclairer et faire comprendre ses motivations profondes ainsi que les solutions politiques qu’elle envisage pour rétablir la paix dans l’est de son pays.

Il nous paraît important de rappeler les raisons pour lesquelles nous avons invité Madame Savchenko : en tant que soldat au front, prisonnière de guerre, auteure de ses mémoires, élue députée, il nous semblait intéressant de la faire témoigner de son expérience et de stimuler ainsi le débat sur le thème de l’impact de cette guerre sur la paix en Ukraine et en Europe.
Les opinions de Madame Savchenko n’engagent qu’elle.

Il est clair, pour nous en tant qu’association, que la paix ne se fera pas sans la recherche de véritables accords qui profitent aux populations et démilitarisent tous ces territoires.

Le comité

Conférences / débats / témoignages

Notre invitée au Salon du Livre et des cultures du Luxembourg – NADIIA SAVCHENKO

Samedi 03 mars 2018 à 14h
Salon du livre et des cultures du Luxembourg
Salle 1er étage
LuxExpo, Luxembourg

Ce CV a été écrit personnellement par Mme. Savchenko et traduit par notre asbl

membre du parlement Ukrainien ;
membre de l’assemblée parlementaire du conseil européen

Madame Savchenko est la première pilote militaire de l’Ukraine. Elle est l’objet d’une certaine notoriété publique depuis qu’elle fut enlevée et détenue de façon illégale pour une période de 2 ans par la fédération russe. Elle retrouva sa liberté en mai 2016. Depuis, elle est une voix importante en faveur de la souveraineté de l’Ukraine et une critique fervente de l’invasion russe de l’Ukraine.

Elle est née à Kiev en date du 11 mai de l’année 1981. En tant que jeune fille de seize ans elle savait déjà qu’elle voulait devenir pilote. Elle a intégré l’armée ukrainienne en tant qu’opératrice radiophonique dans les troupes des chemins de fer. Elle fut formée en tant que parachutiste au sein de l’université des forces aériennes à Kharkiv. De 2004 à 2008 elle servit en Iraq comme membre d’une alliance multinationale et ceci en tant que seule femme des troupes ukrainiennes.

Nadiia Savchenko fut capturée dans la région du Donbas en Ukraine. Elle y était stationnée pendant l’invasion russe en tant que soldat volontaire de l’unité « Aydar ».

Pendant son emprisonnement en Russie elle fut élue au sein du parlement ukrainien en 2014 et démissionna de l’armée de l’air ukrainien. Depuis son élection elle est une combattante de premier rang pour la reforme et contre la corruption en Ukraine. Elle réclame la transparence à tous les niveaux du gouvernement. Elle fut élue en tant que membre du parti «Batkivschina» (Ukrainiens pour la Patrie). Elle siège au Parlement en tant qu’indépendante depuis 2016. Elle est membre du comité pour la défense national et du groupe d’échange avec la république du Tadjikistan.

Madame Savchenko a mené le combat pour l’égalité des sexes au sein de l’armée ukrainienne. Après son service en Iraq, elle a regagnée l’Ukraine et a pétitionné les forces aériennes de l’Ukraine afin de la laisser intégrer la prestigieuse université des forces aériennes dans la section pour pilote qui fut réservée aux hommes. Elle y gradua en 2009 et devint membre d’un régiment de l’armée de l’air stationnée en Ukraine de l’ouest.

En sa qualité de membre du parlement, elle s’efforce de créer un pays sûr, sécurisé et prospère pour les générations actuelles et futures d’Ukrainiens. Elle est aussi une voix pour la libération de tous les prisonniers politiques illégaux détenus en Russie.

Madame Savchenko est régulièrement désignée comme un champion du peuple pour ses services au profit de sa patrie. Elle est le récipient de l’Ordre du Courage (août 2014) et du titre « Héros de l’Ukraine » (mars 2015), le plus prestigieux titre honorifique que le président ukrainien puisse accorder. De plus elle a reçu le Prix de la Liberté du Conseil Atlantique.

Elle a écrit un livre intitulé “Nadiia, un nom fort ” (ISBN 978-6-17703917-3) qui fut publié à Kiev en 2015 par l’éditeur Justinian.
Elle est célibataire et n’a pas d’enfants.

Assemblées générales

La création de l’A.s.b.l. et ses objectifs

L’initiative « Pour la Paix et contre la Guerre » est née en février 2015, suite à la guerre dans l’est de l’Ukraine. Nous avons cherché le contact direct avec les victimes et les déplacés dans le pays et avons apporté une aide concrète. Mais, cette guerre en Ukraine nous a fait surtout comprendre qu’en Europe la période de paix depuis la Deuxième Guerre mondiale est finie. Nous entrons dans une période où les guerres deviennent de nouveau possibles aussi en Europe. Ceci nous a motivés à fonder notre A.s.b.l. le 11 juillet 2017.

Les objectifs de notre association

  • Nous organisons des actions de solidarité et de soutien (concerts de bienfaisance, appel de dons auprès de nos membres) pour aider des victimes et des réfugiés des guerres et des dictatures en Europe.100% de nos dons obtenus servent à aider concrètement des victimes dont nous connaissons très bien la situation. Depuis trois ans nous aidons financièrement des boursiers qui ont fui des territoires occupés ou en guerre afin qu’ils/elles puissent suivre des études universitaires. Par contre, toute l’organisation des actions d’information et de sensibilisation (conférences, invitations, concerts etc.) est financée grâce aux cotisations annuelles de nos membres.
  • Nous promouvons une culture de la Paix auprès des jeunes et moins jeunes. Nous le faisons surtout en informant et en sensibilisant, avec nos invités, dans les médias et sur la place publique.Nous organisons des visites culturelles sur des lieux et dans des musées où ont eu lieu des guerres dans notre Grande Région et/ou dans un pays d’Europe.Un motif important des guerres est l’appropriation des ressources naturelles et la destruction de l’environnement écologique. C’est pourquoi nous organisons des sorties en vélos, sur un ou plusieurs jours, pour apprendre à réduire notre dépendance énergétique (pétrole, gaz, atomique) des pays exportateurs de ces énergies qui sont souvent aussi des dictatures et impliqués dans des guerres.Chaque année nous organisons une marche de la paix sur un lieu en Europe où il y a eu une guerre dans le passé (20e et 21e s.). Avec les photos et les informations recueillies sur place, dans les musées et auprès des responsables politiques et culturels, nous publions un calendrier Ad Pacem. Avec le bénéfice de cette vente nous aidons une ou plusieurs personnes victimes d’une guerre et/ou un projet au service de la paix.
  • Nous invitons des victimes et ex-prisonniers de guerres qui ont publié des livres informant sur les vérités et conséquences inhumains des guerres à venir témoigner en public et dans les médias.Nous organisons des conférences avec des instituts et des experts
    engagés dans la recherche de la paix et de la sécurité en Europe. Nous recherchons des solutions non-violentes aux conflits et nous nous engageons activement à toute action ou projet apportant plus de paix.

    Toutes nos activités sont portées par l’idée que l’Union Européenne est un projet de paix, construit depuis la Seconde Guerre mondiale, qu’il faut maintenir sur le continent européen.

 
  Explication du logo

  • La fusée représente la guerre, la destruction et la mort. Elle est cassée ; la guerre s’arrête quand les forces de la paix prennent le dessus. Ici c’est la colombe qui symbolise ces forces. Le rameau représente l’espérance et la vie qui reprend. C’est pour cette quête de paix que nous œuvrons.
  • Nous avons choisi d’écrire en latin le principe fondateur de notre association « Ad pacem servandam » (trad. « Au service de la paix »), parce que notre association agit en Europe, une Europe qui a été formée par la culture et la civilisation latines. Cette langue véhicule jusqu’à nos jours une dimension universaliste et humaniste.