Guerre de la Russie contre l’Ukraine

6 janvier 2025 : Berezhany

Ce sont des enfants de la paroisse greco-catholique à Berezhany (Ouest de l’Ukraine) qui ont contribué à faire les décorations qui ont été vendues au Marché de Noël de Differdange (L) du 29 novembre au 22 décembre 2024. Beaucoup d’entre eux sont des réfugiés internes venant des territoires en guerre ou occupés par la Russie dans l’est et le sud du pays. 

Le 6 janvier ils ont reçu, comme cadeaux, des friandises que l’association Ad Pacem leur a fait parvenir.

Actions de soutien pour l'Ukraine

Vente de décorations artisanales pour aider – Refuge de femmes et enfants à Ivano Frankivsk (Ukraine)

Du vendredi 29 novembre au dimanche 22 décembre 2024 l’association Ad Pacem servandam – Pour la Paix et contre la guerre asbl. a été présente au Marché de Noël de Differdange avec la location d’un chalet. On pouvait y acheter diverses décorations pour l’Avent, Noël et les Fêtes de Fin d’année. Ces décorations étaient réalisées par une femme ukrainienne dont la famille a fui le Donbass en 2015, suite à l’invasion russe pour s’installer dans l’Ouest de l’Ukraine.

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26.11.2024 – Aide pour l’hôpital de Kharkiv

Envoyée à partir du Luxembourg le 19 novembre 2024 notre aide (six boîtes en carton) a été réceptionnée par notre coopératrice le 26 novembre 2024 à l’hôpital de Kharkiv. L’envoi contient des pansement de diverses dimensions,
plusieurs kits postopératoires, des masques chirurgicaux, quelques orthèses et des tubes et cathéters pour alimentation entérale.

Guerre de la Russie contre l’Ukraine

20 novembre 2024 : Ecole de Kropyvnyckyj

L’association Ad Pacem a acheté en Ukraine 100 kg de paraffine pour l’école de Kropyvnyckyj (Ouest de l’Ukraine). Les élèves de cette école ont fabriqué avec cette paraffine des bougies qui ont été envoyées au front où elles servent aux soldats dans les tranchées. Ces élèves sont pour la majorité des réfugiés internes venant de Kramatorsk qui est une ville qui se trouve dans l’est du pays près du front.  

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SNE/CGFP fait un don de 2000 € à l’association – Ad Pacem servandam- Pour la Paix & contre la guerre asbl

Le mardi 19 novembre 2024 Claude Pantaleoni, président de l’association, a reçu un chèque de 2.000 € de la part du comité du Syndicat National des Enseignants SNE/CGFP, au siège à Luxembourg-Bonnevoie.

L’argent est destiné pour des projets d’aide humanitaire que l’association finance en Ukraine auprès des centres « Misto Dobra » (Tchernivtsi) et le « Refuge pour mères et enfants » (Ivano-Frankivsk) qui accueillent des victimes de la guerre.

Sur la photo (de g. à d.) : Gilles GLESENER (secrétaire général), Patrick REMAKEL (président), Claude PANTALEONI, Claude RIES, Vanessa SCHETGEN (1ère vice-présidente), Christian KOHNEN

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26 septembre et 4 novembre 2024 : Hospitalisation de Lubomir

Lubomir un enfant issu d’une famille de réfugiés du Donbass, a dû être hospitalisé ces deux jours à l’hôpital de Dnipro, pour subir une opération urgente en raison d’une inflammation aiguë des sinus. L’opération a été payée par Ad Pacem servandam.

Lubomir à l’hôpital
Guerre de la Russie contre l’Ukraine

23 août 2024 : Concert Serra Sant Abbondio

Concert organisé par l’association Ad Pacem en Italie dans la ville de Serra Sant Abbondio (Province de Pesaro Urbino). Laura, Daniel et Michel Pantaleoni ont interprété un certain nombre d’œuvres classiques et romantiques. Les dons récoltés ont été destinés à l’achat de médicaments pour l’hôpital psychiatrique de Vorzel, près de Kyiv.

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15 et 16 juillet 2024 : Camp de concentration ‘Izolyaziya’ à Donetzk

Ces jours-ci, notre vice-présidente Natalya a pu rencontrer à Kyiv trois anciens détenus du camp de concentration ‘Izolyaziya’ à Donetzk : Andrij Kochmuradov, Vitalij Sokolov et Valerij Matjuschenko . Ce camp est géré par les forces d’occupation russes dans le Donbas occupé. Les tortures régulières y sont monnaie courante. Valerij Matjushenko n’a été libéré qu’au début du mois de juillet 2024 dans le cadre de l’échange de prisonniers. Après les tortures, tous trois, ainsi que l’épouse d’Andrij Kochmuradov Olena Lazareva, souffrent de graves problèmes de santé au niveau des articulations, de troubles dentaires, cardiaques et circulatoires, entre autres. Ils reçoivent un soutien financier d’Ad Pacem pour les traitements médicaux et l’achat de médicaments. 

Kochmuradov et Sokolov ont indiqué que le fait d’avoir été en prison leur posait de gros problèmes dans leur recherche d’emploi. Les employeurs sont découragés et acceptent mal le fait qu’ils aient été des prisonniers politiques, même s’ils ont été déclarés innocents par la suite par les tribunaux ukrainiens. Sokolov travaille désormais comme gardien, Kochmuradov n’a toujours pas de travail.

Lettre de Valerij Matjuschenko: 


Le 15 juillet 2017, M. Valeriy Mykolayovych Matyushenko  a été enlevé par des agents du « Ministère de la sécurité de l’État » (FSB) de la soi-disante  Republique populaire de Donetsk (RPD). Il a été condamnéà 10 ans de prison et a passé 7 ans en captivité. Il a été libéré lors d’un échange le 28 juin 2024. Voici son récit:

« Je soussigné, Valeriy Mykolayovych Matyushenko, né en 1965, Ukrainien, résidant à Komsomolske, district de Starobeshevo, région de Donetsk, suis marié et père d’un fils.
Le 15 juillet 2017, j’ai quitté mon appartement pour rejoindre ma femme, qui se trouvait à l’école où notre fils était inscrit,  préparant la classe pour la prochaine année scolaire.
 J’ai ouvert ma voiture et à ce moment-là, j’ai vu un minibus Volkswagen blanc avec quelques personnes à l’intérieur. Alors que je m’apprêtais à partir, quatre hommes se sont approchés de moi, m’ont menotté les mains et m’ont mis un sac en plastique sur la tête. Ils m’ont traîné dans le minibus et m’ont emmené quelque part.
Je me suis retrouvé dans une pièce et on m’a dit que j’étais soupçonné d’espionnage pour l’ Ukraine.
J’étais dans le « DPR MGB » (FSB).
La chambre de torture d’IZOLYATSIA. Il y avait beaucoup d’autres personnes dans cette prison ou camp de concentration.
On m’a d’abord jeté dans une petite pièce. Elle n’avait pas de fenêtre et mesurait environ un mètre sur deux. Je ne peux pas dire combien de temps j’y suis resté. Il y avait une lumière allumée en permanence et il y avait une caméra de surveillance. Ensuite, j’ai été transféré au sous-sol. Dans ce sous-sol il faisait froid. On me donnait à manger deux fois par jour, à 7h00 et à 19h00. Ils m’ont donné des céréales bouillies sans pain.
Environ trois jours plus tard, à deux heures du matin, on m’a fait sortir de la cellule et trois hommes ont commencé à me battre.
Je ne peux pas dire combien de temps ils m’ont battu. Puis ils m’ont traîné dans un autre sous-sol. Là, ils m’ont branché des fils électriques et ont commencé à me torturer avec des décharges électriques. Après cela, ils m’ont ramené dans la cellule. J’ai eu les dents cassées, trois côtes brisées et j’ai dormi assis pendant plus d’un mois.
Les coups ont continué presque tous les jours. Or, j’ai une maladie depuis l’enfance:
Je souffre du syndrome de Gilles de la Tourette, qui s’est aggravé après les tortures. Sur le plan nerveux, j’ai développé des problèmes à ma thyroïde. Le travail acharné m’a causé une hernie inguinale, qui a été opérée après mon retour.

 J’ai eu besoin de prothèses dentaires.
Après les tortures et les interrogatoires, j’ai été condamné par le « tribunal militaire de la RPD » à 10 ans de régime strict pour espionnage en faveur de l’Ukraine.
Je suis resté dans cet « isolement » pendant dix mois. Puis j’ai été transféré au centre de détention provisoire de Donetsk. Après trois semaines au centre de détention provisoire, j’ai été transféré à la colonie de haut régime n° 32 à Minsk où j’ai été détenu jusqu’au 28 juin 2024, date à laquelle j’ai été libéré.
Le 28 juin 2024, je suis arrivé à Kiev en hélicoptère. J’ai été immédiatement emmené de l’aéroport à l’hôpital régional, où je suis resté deux semaines. Je suis maintenant dans un autre hôpital depuis un mois pour obtenir mon certificat d’invalidité. J’ai beaucoup de problèmes, y compris des problèmes financiers. Je demande à votre association si c’est possible de m’aider financièrement à rétablir ma condition physique et pour l’achat des médicaments qui sont nécessaires.
Cordialement!”

Valery Matyushenko