Conférences / débats / témoignages

Au contact avec des élèves du LGE

Notre invité Oleksij SAVKEVICH, en compagnie de sa fille Maria, a visité le 21 mars trois classes du Lycée de Garçons d’Esch-sur-Alzette (LGE) où il a expliqué comment sa famille a fui en 2015 les bombardements des pro-russes sur la ville d’Avdiivka et comment ils ont lentement réintégré leur habitation à partir de 2016. Aujourd’hui, la ligne de front se trouve à environ 5 km à l’est de la ville mais les bombardements quotidiens sont toujours audibles.


M. Savkevich a ensuite expliqué aux élèves comment il a organisé avec des amis qui sont actifs dans le domaine du théâtre, de la danse, de la peinture, de la musique et de l’art un premier Festival qui s’est tenu début mai 2018. Un millier de visiteurs sont venus pendant toute une journée avec en arrière-fond le bruit des canons. Cette année ce festival aura de nouveau lieu.
Dans sa petite tournée au Luxembourg et en Lorraine, il aura aussi la possibilité de récolter quelques fonds pour acheter les instruments et l’équipement nécessaire pour mettre sur pied un groupe musical pour des jeunes qui voudraient sortir de la logique et de la quotidienneté de la guerre.

 

 

Conférences / débats / témoignages

Rencontre et témoignage à Villerupt (F)

Le dimanche 3 mars à 16h, une trentaine de paroissiens de St Pierre et St Paul de l’Alzette se sont retrouvés dans la Maison paroissiale de Villerupt-Cantebonne pour rencontrer et écouter le témoignage de notre invitée Madame Olena Styazhkina, historienne et écrivaine ukrainienne.

Olena a raconté comment elle a vécu l’occupation russe à Donezk, sa ville natale, et comment et pourquoi elle s’est décidée de fuir et d’aller habiter à Kiew.
Dans son récit, elle a essayé de raconter les faits historiques et de montrer comment le Mal et le Bien sont en lutte dans son pays et de démontrer comment la guerre est la concrétisation du Mal qui traverse l’histoire des hommes. La guerre est la cause de beaucoup de malheurs pour les hommes, les femmes et les familles qui se retrouvent sous les bombes et l’occupation. Olena a cherché de (faire) comprendre pourquoi l’Ukraine reste plutôt absente que présente dans le contexte européen. C’est surtout la période pluricentenaire sous les empires russes et soviétiques qui ont rendu l’Ukraine « invisible » comme pays indépendant. Les médias jouent évidemment leur rôle de (non)transmission dans ce contexte.
De nombreuses questions portaient sur le fait que la guerre du Donbass reste inconnue ici en France, que les médias n’en parlent pas, que la responsabilité de la Russie n’est pas claire et mal connue. Plusieurs personnes ont tiré des parallèles avec l’occupation allemande de la France lors de la Deuxième Guerre Mondiale et la façon dont les Français l’ont subie.
Après une heure et demie de témoignage et de réponses aux nombreuses questions posées autour du conflit tous ont été invités à partager un verre d’amitié et des gâteaux offerts par notre asbl.

Conférences / débats / témoignages

Notre invitée au 19ème Salon du Livre et des cultures du Luxembourg – Olena Styazhkina

Samedi 2 mars 2019 à 15h30

Salon du livre et des cultures de Luxembourg

salle 2è étage

« Ukraine dans la guerre et l’occupation de 2014 à 2019. »
Conférence donnée par l’historienne et écrivaine Olena Styazhkina

Olena Styazhkina est née en 1968 à Donetsk. Elle est historienne, docteur en sciences historiques, professeur de l’Institut National d’Histoire de l’Académie Nationale des Sciences d’Ukraine (Kiev). Elle est auteur de deux ouvrages scientifiques :  Les femmes dans l’histoire de la culture ukrainienne, deuxième moitié du 20e S. (2003), L’Homme de la province soviétique (2013). En tant qu’écrivaine et nouvelliste, elle est auteur de dix ouvrages dont les derniers (Pays. Guerre. Amour, 2014; Dans le langage de Dieu, 2016; Rozka, 2018) traitent de thèmes de la guerre actuelle en Ukraine. Elle coordonne le “Mouvement pour la fin de l’occupation, la réintégration et l’instruction” dans les territoires occupés de l’Ukraine de l’est. Elle est membre du PEN-Club d’Ukraine.

Conférences / débats / témoignages

Le CCFD Terre Solidaire et ses Semeurs de Paix

L’équipe locale de Villerupt-Audun du Comité Catholique contre la Faim et pour le Développement (CCFD) invitait ses adhérents le dimanche 3 février 2019, de 14h30 à 17h au Centre Belardi à Cantebonne, à sa traditionnelle rencontre pour la Chandeleur.

Le comité de notre asbl « Pour la Paix et contre la Guerre » a décidé de se joindre à cet évènement parce que les populations sont affamées par les conflits armés là où ils sévissent. En Europe c’est le cas p.ex. en Ukraine de l’est dans les territoires occupés par les séparatistes pro-russes.
Madame Emma Tresse, animatrice de l’éducation à la Citoyenneté, interpella d’abord avec une vidéo sur l’engagement des équipes du CCFD en Afrique auprès des communautés musulmanes et chrétiennes pour les aider à se rencontrer et à se connaître. Le but de ces rencontres étant de prévenir des conflits futurs.
Au travers d’un jeu, toutes les personnes présentes pouvaient ensuite s’exprimer sur des solutions à prendre en cas de conflits déterminés.

Conflits armés – causes de la faim

Cette année, le CCFD a mis l’accent aussi sur les conflits armés comme causes de crises alimentaires.
Sur l’affiche de l’organisation on pouvait lire que « 60% de la population qui souffre de la faim vit dans des pays qui subissent des conflits armés. (…) soit 489 millions sur 821 millions de personnes souffrant de la faim dans le monde ».
M. Roméo Pasquarelli de l’équipe locale remercia tous en rappelant que l’année 2018 la collecte pour le Carême a rapporté 1.267 € et le bénéfice des crêpes a été de 131€.
L’après-midi se termina en dégustant des crêpes faites maison accompagnés d’un café solidaire et équitable. L’argent est destiné à soutenir des projets du CCFD.

 

Conférences / débats / témoignages, Découverte de lieux de conflits

Séance de commémoration et de souvenir au camp de concentration Hinzert

Le 18 novembre 2018 a eu lieu une séance de commémoration au camp de concentration Hinzert qui se trouve à quelques dizaines de kilomètres de la frontière luxembourgeoise. Ce sont les Jusos (Jeunesse socialiste) et l’association pour la promotion du camp « Förderverein Gedenkstätte KZ Hinzert e.V. » qui ont invité pour la trente-cinquième fois à cette rencontre.
A 13 heures un groupe de personnes est parti de la localité de Reinsfeld pour parcourir à pied les 4 km jusqu’au mémorial construit à l’endroit où était situé le camp de concentration pendant la guerre.
C’est sur ce chemin que les prisonniers poussaient seule force de leurs bras les chariots du camp jusqu’à la gare de Reinsfeld pour aller y prendre les vivres et le charbon dont on avait besoin au camp.

A 14 heures 15 commençait la séance proprement dite à l’intérieur du mémorial. Le porte-parole de la Jeunesse socialiste, M. Kevin Mangrich, remercia les nombreuses personnes et personnalités venues pour l’occasion. Il ne manqua pas de parler de la situation critique en Allemagne, où le parti de droite « AfD » inquiète les partis établis depuis longtemps pour ses prises de positions extrémistes envers les (nouveaux) migrants. Il insista sur l’importance de se souvenir des horreurs commises par les nazis pour les jeunes générations.
Ensuite c’était au président du « Förderverein Gedenkstätte KZ Hinzert », M. Dieter Burgard, à situer la problématique du vivre-ensemble et de la commémoration des pages noires de l’Allemagne nazie dans le contexte européen. Pour lui, c’est au niveau de l’Europe qu’il faut mettre les bons jalons pour assurer un bon vivre ensemble dans le futur.
Des entractes musicaux furent assurés par la chanteuse Amei Scheib de Sarrebruck. C’étaient surtout des chansons de la résistance et des chansons yiddish.

Le conférencier du jour, le Luxembourgeois Henri Juda,  prit ensuite la parole pour rappeler l’importance du camp de concentration de Hinzert dans  la mémoire collective luxembourgeoise. Sa propre famille juive se réfugia vers 1935 au Luxembourg devant l’Allemagne nazie et avait le courage d’établir déjà vers 1950 un commerce en Allemagne, et ceci au dépit du fait que deux mères et 9 membres de la famille aient péri dans les camps d’extermination Sa mère avait survécu les affres d’Ausschwitz.

Toutes les générations restent traumatisées jusqu’à aujourd’hui par ce qu’a vécu la génération de la guerre.
M. Juda critiqua au passage le fait que l’historiographie luxembourgeoise de la Deuxième Guerre Mondiale a longtemps oublié la shoah et de relever que la commission administrative faisant fonction de gouvernement ainsi qu’une partie du peuple luxembourgeois avait collaboré avec l’occupant nazi. Ainsi  quelques 1.500 Luxembourgeois étaient entrés librement dans la Waffen-SS et qu’en six mois 65.000 Luxembourgeois (sur une population de 300.000) ont adhéré au mouvement populaire allemand (Volksdeutsche Bewegung).
Jusqu’à une époque récente, les 4.000 Juifs qui avaient été forcés de quitter le Luxembourg dont plus de 1.200 victimes assassinées dans la Shoah n’ont tout simplement pas fait partie de la mémoire collective de la Deuxième Guerre Mondiale.
Selon M. Juda il paraît qu’ une loi de 1969, jamais révisée depuis, accorda le titre de « victime du national-socialisme » aux résistants, aux exilés et aux enrôlés de force mais pas aux Juifs, même pas ceux qui ont survécu aux camps de concentration.
Le conférencier ne manqua pas de louer toutes les initiatives politiques et éducatives contemporaines qui cherchent à faire connaître aux jeunes les nombreuses facettes du racisme ou du nationalisme et des camps de concentration , guerres et génocides qui continuent à engendrer tant de malheurs  à des millions de personnes.
Il conseilla aux jeunes de continuer à apprendre et à s’intéresser à l’histoire des peuples européens afin de comprendre les mécanismes d’une société civile face à des dictatures
En citant Paul Sobol , un des derniers survivants d’Auschwitz qui continue à témoigner devant des milliers de jeunes il insista  qu’il est primordial de défendre  le grand projet d’une Europe unie et pacifique et de s’investir activement contre  des partis qui, au nom d’idéologies nationalistes, sont de nouveau en train de prêcher la haine et l’exclusion des étrangers.
M. Juda répondit encore à de nombreuses  questions du public visiblement ému par ses mots et rappels des souffrances de sa mère il est allé déposer, avec le président des Jusos , M. Mangrich, une gerbe  au pied du Mémorial de Hinzert , réalisé par Lucien Wercollier et dédié aux morts de Hinzert et de tous les résistants au nazisme.

Le tout se termina par une discussion libre autour d’une tasse de café et d’un gâteau offert par les organisateurs.

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KZ Hinzert « Dir sidd net vergiess! »

Le jeudi 20 septembre le Musée National de la Résistance d’Esch-sur-Alzette invitait à 19h à la première projection d’un nouveau documentaire relatant la vie quotidienne des internés au camps de concentration de Hinzert, situé en Allemagne près de la frontière luxembourgeoise.
L’accent est mis sur les nombreux Luxembourgeois qui ont passé un temps plus ou moins long dans ce camp ou qui y sont morts suite aux tortures et à la vie inhumaine qui y régnait. Le documentaire relate aussi la visite de jeunes adultes de l’École de la Deuxième Chance du Luxembourg ainsi que de leurs enseignants. Leurs impressions sur les lieux qu’ils donnent aux spectateurs soulignent l’importance de Hinzert pour l’histoire et la mémoire des Luxembourgeois.
Ce documentaire d’un peu plus d’une heure a été réalisé par le metteur en scène allemand Julian Weinert qui en a fait son travail de thèse pour le master passé à l’université de Mayence.
Était présent également M. Georg Mertes, président du Förderverein Gedenkstätte KZ Hinzert e.V.
Ensemble avec quelques jeunes membres de notre association, nous avons assisté à la projection du film et participé à la discussion qui s’en est suivie.
Le film sera en vente en fin d’année sur DVD.

Mémorial du camp de concentration Hinzert

(Photo faite et mise à dispositon par M. Georg Mertes)

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Prise de position

Par les médias, nous avons appris la nouvelle de l’arrestation de Madame Nadiia Savchenko. Nous espérons que la justice ukrainienne pourra faire toute la lumière sur l’accusation qui est portée contre elle et que la vérité soit connue.

La visite de Madame Savchenko dans notre Grande Région, où nous l’avons accompagnée, nous a bien fait comprendre la gravité de la situation dans laquelle se trouve l’Ukraine du fait de la guerre contre la Russie dans l’est du pays.

Toutes les interviews que Madame Savchenko a données aux organes de presse lors de son passage peuvent éclairer et faire comprendre ses motivations profondes ainsi que les solutions politiques qu’elle envisage pour rétablir la paix dans l’est de son pays.

Il nous paraît important de rappeler les raisons pour lesquelles nous avons invité Madame Savchenko : en tant que soldat au front, prisonnière de guerre, auteure de ses mémoires, élue députée, il nous semblait intéressant de la faire témoigner de son expérience et de stimuler ainsi le débat sur le thème de l’impact de cette guerre sur la paix en Ukraine et en Europe.
Les opinions de Madame Savchenko n’engagent qu’elle.

Il est clair, pour nous en tant qu’association, que la paix ne se fera pas sans la recherche de véritables accords qui profitent aux populations et démilitarisent tous ces territoires.

Le comité

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Madame Nadiia Savchenko invitée par notre asbl dans la Grande Région

Notre asbl « Pour la Paix et contre la Guerre » a invité Madame Nadiia Savchenko à venir témoigner dans la Grande Région. Nous la remercions pour ses nombreuses prises de position en vue d’une issue pacifique du conflit armé entre l’Ukraine et la Russie.

Le vendredi 2 mars elle a parlé au Lycée de Garçons d’Esch-sur-Alzette devant quatre-vingt élèves de ses expériences sur le front de la guerre, comme prisonnière en Russie et comment elle a survécu à sa grève de la faim. Aujourd’hui elle est députée au Parlement ukrainien.

L’après-midi elle a donné des interviews à plusieurs journalistes de quotidiens luxembourgeois. Vous pouvez lire ces articles ici:

Luxemburger Wort :03.03.2018

LeQuotidien:03-04.03.2018

Tageblatt 07.03.2018 page1  Tageblatt 07.03.2018 page 2

WOXX 09.03.2018

Le soir elle était l’invitée à radio Jérico à Metz.

Le samedi 3 mars un débat politique avec des politiciens luxembourgeois a eu lieu à Differdange. Le thème était « L’impact du conflit armé dans l’est de l’Ukraine sur la paix en Europe ».




Un compte-rendu résum débat politique qui a eu lieu à Differdange est passé dans le journal télévisé de RTL.

L’après-midi, elle a présenté son livre autobiographique « Nadiia, un nom fort » au 18è Salon du livre et des cultures à Luxembourg-ville où elle avait un stand.

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L’impact du conflit armé en Ukraine sur la paix en Europe

Dans le cadre d’apporter plus d’informations et d’éclaircissements sur la guerre en Ukraine de l’est, nous avons invité, du 2 au 4 mars 2018, Madame Savchenko Nadiia au Luxembourg au Salon du livre et des cultures. Elle est députée ukrainienne et ancienne combattante de l’armée ukrainienne, faite prisonnière par les séparatistes pro-russes dans le conflit de l’est de l’Ukraine. Sur pression du Parlement européen, Madame Savchenko a été libérée en 2016.

À cette occasion elle participera à Differdange à une table ronde avec débat politique, organisé en collaboration avec la ville de Differdange le samedi 3 mars au Creative Hub 1535° de 10h à 12h. Le thème est “L’impact du conflit armé en Ukraine sur la paix en Europe”. À ce débat sont invités a prendre part des représentants des partis politiques luxembourgeois siégeant à la Chambre des députés. Une traduction est assurée en allemand ou en français.
Ont confirmé pour l’instant leur participation :

  • Monsieur Fernand Kartheiser, adr
  • Monsieur Yves Cruchten, LSAP
  • Monsieur Claude Radoux, dp
  • Monsieur Gary Diderich, déi lenk

En outre, il y aura une conférence de Madame Savchenko de 14h00 à 15h30 à la LuxExpo au Kirchberg (salle 1er étage), où elle présentera son livre autobiographique qui relate surtout ses expériences vécues dans la guerre en Ukraine de l’Est.
Une traduction est assurée en allemand ou en français.

Madame Savchenko sera présente au Salon du Livre avec un stand à part, le samedi après la conférence jusqu’à 18h30, et le dimanche de 12h00 à 16h30. Une interprète se tient à disposition pour le français et l’allemand.

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Notre invitée au Salon du Livre et des cultures du Luxembourg – NADIIA SAVCHENKO

Samedi 03 mars 2018 à 14h
Salon du livre et des cultures du Luxembourg
Salle 1er étage
LuxExpo, Luxembourg

Ce CV a été écrit personnellement par Mme. Savchenko et traduit par notre asbl

membre du parlement Ukrainien ;
membre de l’assemblée parlementaire du conseil européen

Madame Savchenko est la première pilote militaire de l’Ukraine. Elle est l’objet d’une certaine notoriété publique depuis qu’elle fut enlevée et détenue de façon illégale pour une période de 2 ans par la fédération russe. Elle retrouva sa liberté en mai 2016. Depuis, elle est une voix importante en faveur de la souveraineté de l’Ukraine et une critique fervente de l’invasion russe de l’Ukraine.

Elle est née à Kiev en date du 11 mai de l’année 1981. En tant que jeune fille de seize ans elle savait déjà qu’elle voulait devenir pilote. Elle a intégré l’armée ukrainienne en tant qu’opératrice radiophonique dans les troupes des chemins de fer. Elle fut formée en tant que parachutiste au sein de l’université des forces aériennes à Kharkiv. De 2004 à 2008 elle servit en Iraq comme membre d’une alliance multinationale et ceci en tant que seule femme des troupes ukrainiennes.

Nadiia Savchenko fut capturée dans la région du Donbas en Ukraine. Elle y était stationnée pendant l’invasion russe en tant que soldat volontaire de l’unité « Aydar ».

Pendant son emprisonnement en Russie elle fut élue au sein du parlement ukrainien en 2014 et démissionna de l’armée de l’air ukrainien. Depuis son élection elle est une combattante de premier rang pour la reforme et contre la corruption en Ukraine. Elle réclame la transparence à tous les niveaux du gouvernement. Elle fut élue en tant que membre du parti «Batkivschina» (Ukrainiens pour la Patrie). Elle siège au Parlement en tant qu’indépendante depuis 2016. Elle est membre du comité pour la défense national et du groupe d’échange avec la république du Tadjikistan.

Madame Savchenko a mené le combat pour l’égalité des sexes au sein de l’armée ukrainienne. Après son service en Iraq, elle a regagnée l’Ukraine et a pétitionné les forces aériennes de l’Ukraine afin de la laisser intégrer la prestigieuse université des forces aériennes dans la section pour pilote qui fut réservée aux hommes. Elle y gradua en 2009 et devint membre d’un régiment de l’armée de l’air stationnée en Ukraine de l’ouest.

En sa qualité de membre du parlement, elle s’efforce de créer un pays sûr, sécurisé et prospère pour les générations actuelles et futures d’Ukrainiens. Elle est aussi une voix pour la libération de tous les prisonniers politiques illégaux détenus en Russie.

Madame Savchenko est régulièrement désignée comme un champion du peuple pour ses services au profit de sa patrie. Elle est le récipient de l’Ordre du Courage (août 2014) et du titre « Héros de l’Ukraine » (mars 2015), le plus prestigieux titre honorifique que le président ukrainien puisse accorder. De plus elle a reçu le Prix de la Liberté du Conseil Atlantique.

Elle a écrit un livre intitulé “Nadiia, un nom fort ” (ISBN 978-6-17703917-3) qui fut publié à Kiev en 2015 par l’éditeur Justinian.
Elle est célibataire et n’a pas d’enfants.